Ce samedi 2 septembre, les cyclistes ont manifesté de Namur à Wavre lors d'un parcours-relais pour demander une cyclostrade le long de la Nationale 4. En guise de bâton de relais, une pompe à vélo a été acheminée à vélo depuis Namur jusque Wavre. L'objet symbolique vise à gonfler la motivation des responsables politiques pour améliorer la sécurité de tous sur cet axe, et à montrer que les usagers du vélo, de leur côté, ne se laissent pas dégonfler.
Pour la troisième fois en trois ans, le GRACQ manifeste en faveur d'une cyclostrade sur la N4 entre Namur et Wavre. L'aménagement de cet axe qui relie de nombreux pôles d'activités doit être une priorité car la sécurité des personnes qui l'empruntent à vélo n'est actuellement pas garantie.
"La traversée de Wavre par la N4 est un exemple d’insécurité et du tout à la voiture" rappelle Albert Mahieu, du GRACQ Wavre. "Entre le carrefour du Fin Bec et le croisement de la chaussée de Bruxelles avec l’avenue de l’Orangerie, il n’y a aucun aménagement cyclable. Si la commune de Wavre fait des efforts en faveur de la mobilité des cyclistes sur les voiries communales, rien côté régional (SPW) pour la Nationale 4, partie wavrienne…. et tant que rien ne sera fait pour sécuriser cette section de la N4, (chaussée de Bruxelles, avenue des Princes, avenue Mattagne…), un frein important restera pour la mobilité des cyclistes souhaitant se rendre dans le centre-ville pour les courses, le travail ou aller vers les écoles."
Les cinq relais prévus entre Namur et Wavre, ont permis d'acheminer la pompe à vélo de relais et de montrer la détermination des usagers cyclistes à disposer d'un espace de circulation sûr et confortable.
Les cyclistes quotidiens espèrent que cette action sera entendue et que des mesures rapides seront prises pour offrir aux usagers à vélo une sécurité essentielle sur cet axe majeur.
