Acheter un vélo ne s’improvise pas : le type de vélo que vous choisirez et ses caractéristiques dépendront de l’usage que vous en ferez. Il s’agit également d’un investissement : mieux vaut donc vous renseigner soigneusement, comparer et, au besoin, tester !

Quelques généralités

chaîne de vélo

  • Le cadre : l'acier est plus lourd mais encaisse mieux les chocs. Le cadre en aluminium, plus léger, sera utilement complété d’une suspension qui aidera à amortir les chocs (très utile sur les itinéraires pavés !)
     
  • Les vitesses : si vous roulez surtout en ville et pour des trajets utilitaires, 7 ou 8 vitesses suffiront, ce qui vous permettra d’opter pour un changement de vitesses intégré dans le moyeu (qui ne déraille pas et permet de changer de vitesses à l’arrêt). Si vous comptez effectuer des randonnées en terrain vallonné, optez plutôt pour un dérailleur classique, qui combine plateaux (à l’avant) et pignons (à l’arrière) pour atteindre jusqu’à 27 vitesses.
     
  • Les freins : plusieurs systèmes existent, mais les plus répandus sont les V-Brake et les rollerbrakes. Les premiers sont des freins à patins, qui frottent sur la jante de la roue. Les seconds sont intégrés dans l’axe de la roue, ce qui permet une moindre usure et un entretien moins fréquent. Vous pouvez également opter pour des freins à disque, très efficaces mais aussi plus fragiles (ils peuvent plus facilement se déformer).
     
  • Les pneus : si vous privilégiez la vitesse, choisissez plutôt des pneus fins, qui seront toutefois davantage sujets aux crevaisons et amortiront moins les chocs. Notez que les rails de tram se révèlent de véritables pièges pour les pneus fins… Une gomme tendre offrira une meilleure adhérence, tandis qu’une gomme dure sera plus résistante. Le bon plan : des pneus plus résistants aux crevaisons (gomme épaisse et couche en kevlar).

Où acheter ?

Nous vous recommandons vivement de vous adresser à un vendeur spécialisé : non seulement il pourra vous aider à choisir le vélo le plus adapté à vos besoins, mais en outre il vous fournira un service après-vente (contrairement à la plupart des grandes surfaces, qui n’effectuent ni réparations ni entretiens). En tant que membre du GRACQ, vous bénéficiez de réductions auprès de nos vélocistes partenaires.

Intéressé-e par une promo de supermarché ? Mieux vaut le savoir, les vélos vendus par la grande distribution se révèlent souvent de piètre qualité, ce qui s’avèrera plus coûteux à long terme (entretiens et réparations plus fréquents).

À quel prix ?

Les prix varient beaucoup, car il dépendent notamment de l'équipement dont vous souhaitez disposer. Sachez toutefois qu'en-dessous de 400 €, vous risquez d'acquérir du matériel de moindre qualité et cela s'avérera au final plus coûteux sur le long terme.  

 

Quel type de vélo pour mes déplacements ?

► Le vélo de ville

Le vélo de ville est parfait pour vos déplacements quotidiens : aller à votre travail, effectuer des achats... Outre l'équipement légal, quelques accessoires supplémentaires permettent d'assurer un plus grand confort : un garde-chaîne (qui vous évitera les traces de graisse sur le pantalon), une béquille, un porte-bagages ou un panier...

Vélo de ville : le guide-achat de Pro Velo
 

► Le vélo pliant

Vélo pliant

Le vélo pliant s'impose si vous souhaitez combiner vélo et transports en commun. Les plus compacts d’entre eux se replient en quelques secondes et s’embarquent sans problème (et gratuitement) dans un bus ou un train. Mais ce type de vélo peut également être une bonne solution pour les cyclistes qui ne disposent pas d’un local pour entreposer leur vélo.

Un vélo pliant est cependant moins confortable et moins stable qu’un vélo classique (évitez les longues randonnées et les routes pavées), et son prix d’achat est plus élevé (comptez au minimum 500 € pour un modèle de base).

Vélo pliant : le guide-achat de Pro Velo
 

► Le vélo à assistance électrique

Vélo à assistance électrique

Le vélo à assistance électrique est utile pour les personnes qui éprouvent davantage de difficultés à se déplacer à vélo, mais également pour parcourir de plus longues distances, pour transporter des charges plus lourdes ou encore pour franchir plus facilement des côtes.

Les vélos électriques sont divisés en 3 catégories liées à des conditions d'utilisation différentes :

  • vélo à assistance électrique : puissance limitée à 250 W, vitesse limitée à 25 km/h et assistance conditionnée au pédalage,
  • vélo motorisé : puissance limitée à 1000W, vitesse limitée à 25 km/h,
  • speed pedelec : puissance limitée à 4000W, vitesse limitée à 45 km/h.

Au contraire des deux premières catégorie, les speed pedelecs ne sont pas considérés comme des vélos mais sont assimilés à des cyclomoteurs. Leur utilisation implique une série d'obligations : port du casque, permis de conduire, assurance, immatriculation...

Un VAE se trouve difficilement en-dessous de 1500 €. La technologie est en constante évolution, mais l'élément le plus important reste la batterie : renseignez-vous sur le type de batterie, sa durée de vie (nombre de cycles "charge/décharge") et son autonomie. Soyez également attentif à la possibilité de la démonter pour faciliter la recharge. Si votre batterie arrive en fin de vie, il est possible de la faire réparer plutôt que de la remplacer : une solution plus économique et plus écologique. 

Chaque année, une nouvelle édition du magazine belge “E-Bike” vous conseille au mieux dans le choix de votre vélo à assistance électrique. En 100 pages, ce guide aborde les nouveautés technologiques, les conseils pratiques et propose un test de différents modèles.

Vélo à assistance électrique : le guide-achat de Pro Velo

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