La part modale du vélo dépasse les 50% dans le centre-ville d’Amsterdam. Conséquence directe de la popularité de la petite reine dans la capitale néerlandaise : il n’est pas toujours aisé de trouver une place pour parquer son vélo. Pour enrayer le problème, le troisième parti politique d’Amsterdam, GroenLinks, propose une série de mesures, dont celle du “parking à mi-temps”.
Selon les déclarations de Fjodor Molenaar, de GroenLinks, il est possible de parquer quelque dix à douze vélos sur un seul emplacement de parking pour voiture. Le parti réclame donc, du moins en ce qui concerne les endroits fort fréquentés par les deux-roues, l’adaptation d’emplacements automobiles en parking vélo. Et pas seulement en y installant des arceaux pour vélos, puisque le parti envisage par ailleurs la possibilité d’aménager des parkings “à mi-temps”.
Le principe, très simple, repose sur un partage alterné des emplacements entre cyclistes et automobilistes. Des panneaux pourraient ainsi signaler, aux abords des musées ou des magasins, un parking réservé aux cyclistes de 9h à 18h et ensuite aux automobilistes entre 18h et 9h. Les parkings à proximité des magasins de nuit et des restaurants privilégieraient quant à eux les cyclistes aux heures tardives.
Un avantage supplémentaire : les vélos de grande tailles ou les bicyclettes destinées au transport, très populaires aux Pays-Bas, pourraient ainsi être garés sans encombrer le reste de l’espace public.