Les associations cyclistes demandent régulièrement que le code de la route soit adapté aux spécificités du vélo, qui n'est pas un véhicule comme les autres. Le GRACQ et le Fietsersbond ont présenté ce jeudi 21 avril une série de propositions au nouveau ministre de la Mobilité, en vue de la réforme annoncée du code.
Parmi nos principales demandes :
- la possibilité de signaler des pistes cyclables non obligatoires via l'utilisation du signal F99 (actuellement réservé à des cheminements séparées, comme le RAVeL, mais impossible à placer sur des pistes cyclables adjacentes à la chaussée),
- l'autorisation pour les cyclistes de circuler à 1m du bord droit de la chaussée, pour éviter les portières de voitures et être visible,
- la possibilité pour les enfants de circuler sur le trottoir jusqu'à 10 ans (à faible allure), étant donné que la formation pour rouler à vélo en rue est seulement dispensée en 5e primaire,
- la modification des règles qui régissent la circulation des cyclistes en groupe (âge minimum des capitaines de route à 18 ans, suppression de l'obligation d'une voiture à l'avant du groupe, etc.),
- l'autorisation par défaut des cyclistes dans les zones piétonnes (donc sans panneau additionnel),
- l'interdiction des cyclomoteurs de classe B sur les pistes cyclables en agglomération à 50km/h,
- l'autorisation de ne pas marquer obligatoirement le stop à vélo, en mettant pied à terre, en présence du signal B5.
Nos autres demandes
Il est à noter qu'un autre texte légal concerne aussi les cyclistes : le code du gestionnaire de voirie. Ce dernier concerne le placement de la signalisation routière, les feux, etc. Comme il est régionalisé depuis la dernière réforme de l'état, le GRACQ suit les nouveaux projets de ce texte légal en Wallonie et à Bruxelles séparément.
Si le régime des sanctions n'est pas concerné par ces modifications, cela ne nous empêchera pas de demander avec force des amendes proportionnelles aux fautes commises par les différents types d'usagers.