A mi-chemin entre Namur et Liège, le territoire de Wanze est caractérisé par une succession de plateaux et de zones plus escarpées. Cela n’a pas empêché la commune de prendre le potentiel du vélo au sérieux et d’initier en 1998 un plan d’itinéraires cyclables. La nomination en tant que commune pilote “Wallonie cyclable” vient à point pour faire avancer la politique cycliste et réaliser un véritable réseau.
Actuellement, de nombreuses situations sont toujours dangereuses pour les cyclistes. Le territoire est traversé par plusieurs routes régionales qui constituent des barrières physiques difficilement franchissables. La sécurisation de ces traversées est essentielle. Surtout si l’on veut assurer la continuité du réseau qui, selon le plan cyclable, reliera les six villages entre eux, au centre de Wanze et à la commune voisine de Huy. Les infrastructures réalisées depuis 1998 grâce à différents subsides seront rafraîchies et intégrées au réseau de manière plus cohérente.
Dans le but d’améliorer l’intermodalité, une passerelle devrait être créée au-dessus de la Méhaigne afin de relier le centre de Wanze à la gare de Statte.
Quelques bonnes idées d’actions de promotion du vélo sont à relever. Les nouveaux habitants sont invités à une balade familiale dans la commune. Au printemps 2012, la moitié des personnes conviées ont répondu présent à l’invitation. Résultat: 107 personnes en selle à la découverte de Wanze! Rien de mieux pour goûter aux joies du vélo et peut être devenir un cycliste plus régulier.
Un autre exemple d’action est l’inauguration d’un nouvel aménagement par des élèves du primaire. En plus d’assurer une visibilité à la nouvelle infrastructure, ils ont pu mettre en pratique les compétences acquises grâce au “Brevet du cycliste”.
Enfin, notons également des formations de remise en selle pour adultes et une prime communale offerte à l’acquisition d’un vélo à assistance électrique depuis fin 2011.
L’avis de Liliane Schaner, responsable de la locale du GRACQ de Huy-Wanze: “Les actions proposées dans ce plan permettront de faire progresser, j’espère, le nombre de cyclistes. Mais il est clair qu’il faudra encore faire des efforts pour changer les mentalités dans la population et parmi les autorités politiques et administratives.”