Après Bâle, c’est à Berne, sous une chape de brume, que nous déposons nos valises. Au programme: visite des aménagements cyclables de la ville en compagnie d’Oskar Balsiger, ingénieur urbaniste bien connu du milieu cycliste, et rencontres diverses (notamment avec nos collègues de PRO VELO Suisse).

participants au voyage

Berne s’appuie sur un réseau de transports publics dense et efficace. Dès la sortie de la gare, nous sommes impressionnés par la cadence des trams, qui circulent au milieu de nombreux piétons. Ici également, le respect des usagers plus vulnérables est de mise: les automobilistes s’arrêtent systématiquement aux passages piétons, et vous ne verrez jamais de voiture stationner sur une piste cyclable. Ça laisse rêveur…

Tout comme Bâle, Berne possède quelques pistes cyclables séparées du trafic, mais mise également beaucoup sur la mixité du trafic. Réduction du trafic et apaisement des vitesses semblent être ici les maîtres mots.

Que vous soyez cyclistes aguerris ou que vous privilégiez les itinéraires plus sécurisés, vous aurez souvent le choix de l’itinéraire qui vous convient le mieux. En circulant à travers la ville, nous relevons de nombreuses mesures, parfois très simples, qui améliorent sensiblement la mobilité générale et facilitent la vie du cycliste bernois. L’accompagnement du cycliste pour tourner à gauche dans certains carrefours ou encore les nombreuses boucles de détection aux feux ne sont que des exemples parmi d’autres. De manière générale, la gestion des feux est tout à fait remarquable. Une minutie d’horlogerie suisse !

Florine Cuignet

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