Baromètre cyclable 2021 : le classement des 100 communes

Communes wallonnes de plus de 50.000 habitants

Dans ce premier tableau des « grandes villes wallonnes » Namur émerge devant Tournai et Mons. Ces trois cités mènent une réelle politique vélo depuis un certain temps, même si la note finale ne fait pas vraiment apparaître de conviction flagrante chez les cyclistes qui y vivent.

Nos deux grandes cités Liège et Charleroi sont, elles, au coude à coude et reçoivent une note assez médiocre, malgré les importants subsides reçus par la Ville de Liège au cours des dernières années…

A noter que Charleroi a démarré beaucoup plus tard que son alter ego. La Louvière et Mouscron, pourtant communes cyclables pilotes subsidiées de longue date, ne séduisent pas non plus leurs cyclistes, très critiques à leur égard.

Verviers et Seraing débutent elles dans le domaine du vélo. Leur mauvais classement pourrait donc s’expliquer par un retard au démarrage en matière de politique cyclable communale par rapport aux autres grandes villes wallonnes.

Si on intercale ces 9 communes wallonnes dans le baromètre français de la FUB :

Namur n’arrive qu’en 45^ème position des « grandes villes », entre Rouen et Lille, loin derrière les champions que sont Grenoble, Strasbourg et la Rochelle (toutes classées B).
Tournai est lui proche d’Orléans et Mons de Metz.
Liège et Charleroi sont, elles, classées entre Limoges et Amiens.

Rapport baromètre cyclable - Charleroi
Rapport baromètre cyclable - La Louvière
Rapport baromètre cyclable - Liège
Synthèse Baromètre cyclable - Liège
Rapport baromètre cyclable - Mons
Rapport baromètre cyclable - Mouscron
Rapport baromètre cyclable - Namur
Rapport baromètre cyclable - Seraing
Rapport baromètre cyclable - Tournai
Rapport baromètre cyclable - Verviers

Communes wallonnes entre 20.000 et 50.000 habitants

Dans ce second tableau, que l’on peut qualifier des « villes moyennes », on note la percée de la commune universitaire d’Ottignies-LLN, reconnue pour sa politique cyclable de longue date, suivies par Gembloux et Ath, aussi reconnues dans le monde du vélo pour leurs efforts.

Si on intercale ces 23 communes wallonnes dans le baromètre français de la FUB :

Ottignies arrive en 14^ème position des « villes moyennes », pas très loin des premiers de cordée en France que sont Bourg-en-Bresse, Haguenau et Belfort (toutes classées C).

Communes wallonnes entre 10.000 et 20.000 habitants

Ce troisième tableau, des « petites villes wallonnes » met à l’honneur Marche-en-Famenne, qui mène une politique cyclable de longue date.

On y trouve notamment un « boulevard urbain » qui a redonné une vraie place aux cyclistes et aux piétons sur ce qui était autrefois une « autoroute urbaine ». Une réelle exception en province du Luxembourg.

On relèvera aussi l’excellente position de Comines-Warneton, en 3ème position. Une commune wallonne située géographiquement… en Flandre, dont on sent l’influence sur la mobilité active. Cette commune a aussi été historiquement pionnière pour le vélo en Belgique francophone.

Si on intercale ces 43 communes wallonnes dans le baromètre français de la FUB :

Marche-en-Famenne arrive en 31^ème position des « petites villes », assez loin tout de même des meilleurs de cette catégorie en France que sont Val-de-Reuil (A), Meylan et Arcachon (B).

Communes wallonnes de moins de 10.000 habitants

Dans les petites communes plutôt rurales c’est Walhain qui se distingue devant Orp-Jauche et Gesves.

Walhain est commune cyclable pilote depuis 2010 et les efforts consentis depuis lors en faveur du vélo produisent indéniablement leurs effets.

Walhain a aussi été pionnière en implémentant les premières « chaussées à voies centrales banalisées » en Wallonie.

Si on intercale ces 25 communes wallonnes dans le baromètre français de la FUB :

Walhain arrive en 190^ème position des « bourgs et villages », à côté de Chamonix, mais assez loin des meilleurs en France qui sont… des îles quasiment sans voitures : Aix, Bréhat, Batz (toutes classées logiquement A+).

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