La plupart des vélos sont équipés d’un éclairage qui leur permet d’être vu, mais pas de voir les obstacles dans le noir. Il est donc important, hors des routes éclairées, de leur assurer un minimum de clarté. Faut-il pour autant éclairer tous les cheminements cyclables en entraînant un coût et une pollution lumineuse pas toujours heureux ? Non car des systèmes intelligents permettent d’éclairer les cyclistes seulement quand ils passent.
Le principe est simple. Par défaut, l’éclairage public est en veille. Des capteurs détectent l’arrivée d’un vélo (à distance) et le réverbère s’allume peu avant son passage. Il envoie cette information au réverbère suivant pour que celui-ci s’allume à son tour, créant ainsi une bulle d’éclairage à l’avant et à l’arrière du cycliste. Lorsque celui-ci est passé les réverbères se remettent en veille.
La technologie LED permet ces allumages et extinctions presqu’instantanés. Ce système, tout aussi utile pour les piétons et les autres véhicules, permet une triple économie : de coût, d’énergie et de lumière (parfois inutilement répandue dans notre environnement). En France, la ville de Vif a installé ce type de dispositif en 2012 sur 1,5 km de piste cyclable.
En Belgique, c’est Smart Nodes, une spin-off de l’ULg, qui propose ce produit. On trouve aussi ce concept chez Phillips ou Schreder. Une brillante idée ?