C’est dans le cadre prestigieux du Cercle de Wallonie à Seraing que trois patrons wallons et bruxellois sont venus témoigner ce 30 janvier de l’intérêt du vélo en entreprise. Eux-mêmes utilisateurs du vélo, ils ont partagé leur expérience avec un panel de chefs d’entreprises, au rang desquelles on retrouvait les 25 entités engagées dans le cadre du projet wallon Tous Vélo Actifs.
Animé par Luc Pire, lui-même patron cycliste quotidien, le débat a permis aux trois hommes d’affaires de démontrer que le vélo a tout à fait sa place en milieu professionnel.
C’est Michel Croisé, patron de Sodexo Benelux, qui a ouvert le tir en déclarant que “la combinaison transports en commun/vélo pliable lui permettait souvent de gagner du temps, tout en arrivant plus détendu au bureau”. Pour lui le vélo est avant tout un plaisir et ne doit pas être vu comme une punition.
Pour Bruno Venanzi, patron de Lampiris, le vélo est pour son entreprise “une politique finalement peu coûteuse et qui, à terme, a des effets très positifs, ne fut-ce que sur la bonne santé du personnel par exemple”.
Gottfried Leibbrandt, patron de Swift, est quant à lui né en Hollande et, même si le vélo fait partie de son ADN, “il contribue aussi à donner une image plus verte et socialement responsable à l’entreprise qui encourage sa pratique par son personnel”.
Cette conférence fut également l’occasion de rappeler les avantages fiscaux du vélo tant pour le travailleur que pour l’entreprise. En espérant qu’un jour ceux-ci atteignent la hauteur de ceux liés à la possession d’une voiture de société, qui reste encore, pour l’instant, l’eldorado de la mobilité professionnelle…