À l’approche des élections communales, Greenpeace publie un rapport "Vivre, bouger, respirer" comparant les 5 premières villes belges en matière de mobilité urbaine et durable. Si Gand, Bruxelles et Anvers se classent dans un mouchoir de poche, Liège et Charleroi viennent loin derrière, s’illustrant par des scores particulièrement bas, en matière de sécurité routière notamment.
"Les villes doivent apporter des réponses ambitieuses au défi climatique et aux demandes de leurs habitants pour un air plus propre et une meilleure qualité de vie", rappelle Greenpeace. Dans cette perspective, la mobilité est sans conteste un enjeu majeur, et le vélo un élément clé de toute politique de mobilité durable.
C'est un exercice périlleux que de comparer des villes aux réalités très différentes. Greenpeace ne manque d'ailleurs pas de souligner un réel manque de données concernant Bruxelles, Charleroi et Liège, ce qui est déjà révélateur en soi : difficile d’orienter les politiques de mobilité de manière adéquate lorsqu’on ne dispose pas d'un état des lieux correct. Néanmoins, certains éléments du rapport interpellent. Nos deux villes wallonnes se font tacler en matière de mobilité active. Pour ce qui est de la sécurité routière, Charleroi obtient même un zéro pointé.
Quelles solutions ?
La prochaine législature locale est l’occasion de s’atteler sérieusement à développer une politique de mobilité durable et ambitieuse, capable de répondre aux grands défis qui se posent à nos villes : congestion, qualité de l’air, sécurité, etc.
Sans surprise, les recommandations de Greenpeace vont dans le sens d'une réduction de l'usage de la voiture privée, couplée à des mesures visant à encourager les modes actifs. Et c'est précisément dans ce sens que vont les propositions du GRACQ.