Les systèmes de partage de vélos sont coûteux pour des villes de petite taille, car la construction d'un réseau de stations représente un fardeau financier. Le projet ShareABike propose de s'affranchir de ce coût grâce à des cadenas électroniques qui vont permettre de stationner les vélos partagés un peu partout à Mons.

Vélo partagé à BienneNous avions déjà présenté le système velospot à Bienne (Suisse), où les vélos doivent être retournés dans un périmètre précis à proximité d'une borne. Le concept ne s'affranchissait pas des stations, toujours présentes, mais résolvait le problème de saturation de celles-ci (plus de place pour accrocher son vélo) et permettait davantage de flexibilité (déplacement aisé des stations en fonction des besoins). 

Des systèmes plus récents, comme Mobike à Shangaï, ont franchi le pas en s'affranchissant complètement des stations. Avec un smartphone, on localise le vélo le plus proche de soi, on le réserve et on le déverouille avec son téléphone. Le hic : le cadenas immobilise le vélo mais ne permet pas de l'accrocher à un point fixe, ce qui augmente considérablement le risque de vol. 

Share a BikeLe projet wallon ShareABike, porté par l'UMons et l'UNamur, surfe lui aussi sur ce créneau porteur. Avec comme principe de pouvoir attacher son vélo au mobilier urbain partout en ville. Une puce GPS renseigne la position du vélo à un émetteur central, qui met à jour la base de données des vélos. L'utilisateur n'a plus qu'à utiliser son smartphone pour localiser et réserver son vélo.

Ce projet sera testé dans l'intra-muros de Mons du 15 mars au 15 juin 2017 et fait appel à des volontaires !

Nul doute que ce genre de système soit promis à un bel avenir, vu les économies qu'il laisse entrevoir aux pouvoirs publics moins aisés que ceux des grandes agglomérations.

Luc Goffinet
 

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