Selon une étude américaine du Mineta Transportation Institute, les utilisateurs de vélos partagés seraient moins impliqués dans des accidents de la route que les autres cyclistes. Aux États-Unis, aucun accident mortel n'a d'ailleurs encore été enregistré avec ces vélos.
Les chercheurs ont ainsi mesuré que l'utilisation d'un vélo en libre-service était, par exemple, 65% plus sûre à Washington que celle de son propre vélo. Les facteurs de sécurité apportés par les vélos partagés sont les suivants :
- vélos plus lourds, et donc moins "rapides"
- position droite : meilleure vision et stabilité
- pneus larges moins sensibles aux trous, cailloux et dérapages
- cyclistes occasionnels moins "fonceurs"
- phares allumés en permanence
L'étude relève en outre que le casque, qui est souvent cité comme facteur majeur de sécurité, ne joue ici aucun rôle dans la sécurisation du cycliste étant donné que les utilisateurs de vélos partagés n'en portent que très rarement... contrairement aux autres cyclistes américains qui le portent de façon presque systématique.
En Europe par contre, pas d'étude similaire mais on relève par exemple à Paris que "les chiffres de l’accidentologie parisienne semblent dédouaner les vélos en libre-service : alors qu’ils représentent 36% de l’ensemble des cyclistes parisiens, les usagers de Vélib’ n’étaient impliqués que dans 25% des accidents cyclistes en 2009". Ces chiffres sont à confirmer ailleurs, mais la tendance générale à un nombre moins élevé d'accidents semble bien là.