Dans les pays européens, les accidents impliquant des cyclistes atteindraient 6% du nombre total d’accidents. Le projet SAFECYCLE, lancé en juin 2011 par la Commission européenne, identifie les meilleures applications technologiques à diffuser pour garantir la sécurité des cyclistes sur la route.
Les recherches au sein de la plateforme SAFECYCLE concernent les technologies de l’information et de la communication qui visent à réduire le risque d’accident mais aussi l’impact de l’accident. Les applications étudiées sont catégorisées en fonction du domaine qu’elles concernent: le cycliste, la bicyclette, les autres véhicules et l’infrastructure routière. Sans oublier les outils développés sur internet.
Actuellement, 89 services et applications sont déjà développés ou en cours de développement. Ajoutons à cela une trentaine d’idées retenues parmi des propositions émanant de plusieurs experts. Après analyse et sélection, les dix applications les plus prometteuses sont retenues. Les impacts et la faisabilité de celles-ci sont alors évalués plus en profondeur.
Un exemple publié dans la première lettre d’information de la plateforme: une technologie “laser” permettant d’augmenter la visibilité du cycliste. Cela avait d’ailleurs fait l’objet d’un article détaillé dans un précédent numéro de Politiques cyclables. Un état des lieux, consultable en ligne, explicite toute une série d’autres applications intéressantes.
Faire tendre le nombre d’accidents vers zéro reste cependant une utopie si les solutions envisagées se bornent uniquement au domaine technologique… Il est également indispensable de prendre des mesures pour apaiser le trafic. Notons aussi que la proportion élevée de cyclistes par rapport aux automobilistes, observée dans certains pays, participe à garantir une meilleur sécurité pour le cycliste.