La rentabilité du vélo est-elle encore à démontrer ? On connaît déjà l’impact positif des infrastructures cyclables en matière d’emploi. Une projection réalisée aux Pays-Bas prédit quant à elle que les bénéfices générés par la réalisation de futures “fietssnelwegen”, des voies rapides pour cyclistes, surpasseront largement les investissements consentis pour leur construction.

fietssnelweg

Le bureau d’étude néerlandais Goudappel Coffeng a développé son modèle en tablant sur la réalisation de 675 km de voies cyclables. Cela impliquerait, à l’échelle du pays, une diminution de 0,7% des déplacements en voiture et de 0,9% en ce qui concerne les transports publics. Les déplacements à vélo augmenteraient quant à eux de 1,3%. En se basant sur la réduction des temps de trajet en voiture liée à une moindre congestion automobile, Goudappel Coffeng estime que les Pays-Bas pourraient économiser 40 millions d’euros. En y ajoutant les économies réalisées grâce aux effets positifs sur la santé publique et les rejets de CO2, le bureau d’étude table sur un gain total de 144 millions d’euros par an, pour un investissement initial l’ordre de 100 millions d’euros.

Face au succès du vélo à assistance électrique, le bureau d’étude a également développé un second scénario, en ajoutant au premier l’hypothèse que d’ici 2020, la moitié des cyclistes utilisera un vélo électrique. Selon ce second scénario, la part modale du vélo augmenterait de 3,3%, et les bénéfices dégagés pourraient atteindre 358 millions d’euros.

Florine Cuignet

SOURCE : FIETSBERAAD

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