Les limitations de vitesse s'appliquent aussi aux cyclistes. Dans les zones de mixité avec les piétons, elles sont un réel enjeu. Mais comment les faire respecter ? Radars préventifs et "speed guns" entrent en scène !
En Belgique, le cycliste qui emprunte un chemin réservé aux non-motorisés (panneau bleu de type F99) n'a pas la priorité et est soumis à une limitation de vitesse de 30 km/h. Or tous les cyclistes n'en sont pas conscients, et certains ont une conduite qui met parfois en danger les usagers plus vulnérables qu'eux. En Wallonie, le RAVeL est un exemple typique de cohabitation parfois difficile entre cyclistes "lièvres" et piétons...
Contrôler la vitesse des cyclistes
Même s'il est difficile de contrôler la vitesse d'un vélo, ce n'est toutefois pas une tâche impossible ! La police de Bristol, en Angleterre, l'a démontré en se postant avec des "speed guns" sur la voie verte qui relie la ville à Bath. Sur une matinée, ils ont surpris 15 cyclistes roulant à plus de 30 km/h. Sans les verbaliser, ils ont néanmoins sérieusement sermonné les inconséquents.
En France, la commune de Villeneuve-Loubet a installé un radar préventif au croisement d'une piste cyclable et d'un passage fréquenté par les piétons. Il est demandé au cycliste de l'aborder à moins de 20 km/h.
La cohabitation des modes actifs sur les cheminements partagés n'est pas toujours évidente. Pour que les cyclistes y restent les bienvenus, il est nécessaire d'adapter sa vitesse. Sans attendre la verbalisation, l'apparition de "casse-vitesse" ou carrément la fermeture aux cyclistes de ces axes précieux pour le vélo...