Après une visite de terrain consacrée au Pentagone en septembre dernier, c’est à Laeken que s’est déroulée, ce 18 janvier, la seconde visite de terrain de la commission vélo de Bruxelles-Ville. L’occasion pour le GRACQ et le Fietsersbond d’évoquer une série de cas concrets avec l’échevine de la Mobilité, en présence du fietsmanager régional et de représentants de la brigade cycliste. 

Premier arrêt à la drève Sainte-Anne, pour commenter un aménagement tout récent et pourtant bien mal conçu. Tant le choix de l’aménagement (piste cyclable séparée en trottoir, dans le sens de la descente uniquement) que sa conception (largeur sous-standard, mauvaise cohabitation avec les piétons, arrêt brusque de la piste sans réinsertion en chaussée…) font l’objet de critiques.  Un mauvais aménagement qui résulte du choix de la Ville de consacrer une largeur maximale pour la circulation et le stationnement voiture. 

Le parcours dans la zone sud de Laeken a permis d'aborder une série de points, notamment : 

  • l’aménagement de la zone de rencontre au boulevard de Smet de Naeyer, 
  • les possibilités d’aménagements cyclables le long de l’avenue Sobiesky,
  • la piste cyclable à contresens sur le square Prince Léopold,
  • la passerelle cyclo-piétonne qui enjambe le chemin de fer au niveau de la rue Fransman, non accessible aux personnes à mobilité réduite,
  • le manque de stationnement vélo de manière général,
  • la disparition de la station Villo! "Pannenhuis" suite à des travaux de voirie.

Un long arrêt à la rue Lefèvre/rue de l’Entrepôt nous a également permis de discuter des projets de réaménagement de cet axe : alors que la Ville envisage une piste cyclable séparée dans chaque sens de circulation, mais de dimensions très inférieures aux normes minimales, le projet de la Région propose une piste large piste séparée dans le sens de la montée, et une piste cyclable marquée en chaussée dans le sens de la descente, débouchant sur une bande bus à l’approche de l'avenue du Port (solution priviligiée par les associations cyclistes). La constante dans les deux projets est l’asphaltage de la chaussée, dont le mauvais état actuel (pavés déchaussés) représente un réel danger pour les cyclistes. 

Une future visite devrait permettre d’aborder le nord de Laeken, qui n’était pas inclus cette fois-ci dans le programme. 

Florine Cuignet

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