Alors que bricos et jardineries ont été autorisés à rouvrir leurs portes ce week-end, TRAXIO, GRACQ et Fietsersbond réclament que les vélocistes puissent eux aussi bénéficier de cet assouplissement des règles de confinement. Une mesure qui s'avérera tout aussi bénéfique durant la période de crise que pour anticiper le déconfinement, selon les représentants de la profession et ceux des usagers cyclistes.
La crise du COVID-19 et les règles sanitaires qui en découlent ont profondément modifié nos habitudes, nos habitudes de mobilité également. En cette période où l'usage des transports en commun est moins évident et le trafic automobile réduit, de nombreuses personnes se (re)mettent en selle pour leurs déplacements utilitaires. Se déplacer à vélo est une excellente manière de pratiquer une activité physique, ce qui s'avère tout aussi profitable pour le bien-être physique que mental. Alors que le gouvernement a autorisé certains commerces à rouvrir leurs portes pour rendre le confinement "plus soutenable", on comprend d'autant moins que les vélocistes ne soient pas concernés par cette mesure.
En début de confinement, TRAXIO, le GRACQ et le Fietsersbond s'étaient félicités que les vélocistes soient autorisés à poursuivre les réparations d'urgence. Une mesure qui, comme l'a pointé TRAXIO, ne sauvera pas le secteur de l'asphyxie financière qui le guette. Et qui est loin d'être suffisante au regard de la demande, ainsi que le soulignent le GRACQ et le Fietsersbond : "Nous avons reçu de nombreuses demandes ces dernières semaines, de personnes à la recherche d'un vélo ou d'un réparateur pour leur bicyclette. Circuler en sécurité passe aussi et avant tout par un vélo en bon état de marche."
Préparer l'après-confinement
Les trois organismes soulignent en outre la nécessité de préparer dès maintenant la sortie du confinement. En matière de mobilité, un retour à la situation antérieure n'est ni envisageable, ni souhaitable, estiment le GRACQ et le Fietsersbond. Le vélo est, plus que jamais, un mode de déplacement à encourager activement. Les pouvoirs publics organisent, à certains endroits, la réalisation d'infrastructures cyclables ou de zones apaisées afin de soutenir, dans le respect des règles sanitaires, ce "boom" du vélo. Dans cette perspective, TRAXIO, GRACQ et Fietsersbond réclament donc au gouvernement fédéral d'autoriser les vélocistes à rouvrir leurs portes au plus tôt, moyennant bien évidemment le respect strict des règles d'hygiène et de distanciation sociale de rigueur.