Suite au décès de deux enfants sur un carrefour particulièrement controversé à Anvers, les citoyens se mobilisent pour demander davantage de sécurité sur les routes. À Bruxelles, c'est à la barrière de Saint-Gilles que s'est déroulé le rassemblement du lundi 30 août.
Une centaine de personnes se sont rassemblée à la barrière de Saint-Gilles ce lundi 30 août, à l'appel d'une coalition d'associations (GRACQ, Fietsersbond, Heroes for Zero, Voetgangersbeweging, Greenpeace, Parents d'Enfants Victimes de la Route et Filter Café Filtré). À deux reprises, et durant 2 phases de feu, les participants ont occupé les accès au carrefour. Leur message ? Aucun tué de la route ne doit être toléré, la sécurité doit primer sur la fluidité ! L'endroit n'a pas été choisit au hasard : la barrière de Saint-Gilles est un carrefour particulièrement complexe pour tous les usagers, dont le réaménagement promis de longue date se fait toujours attendre.
Peu importe le moyen de locomotion qu'il choisit, tout citoyen a le droit de pouvoir se déplacer de façon sûre. Renforcer la sécurité sur nos routes passera notamment par une prise en considération plus importante des usagers les plus vulnérables dans les endroits à risques, tels que les intersections. En Belgique, trop d'accidents surviennent sur des carrefours conçus essentiellement pour régler le flux automobile. Ignorés ou trop peu pris en compte par les pouvoirs publics, les usagers actifs en sont les premières victimes.
En accord avec la Vision Zéro et la déclaration de Stockholm, il est temps de poser des choix clairs pour favoriser la sécurité routière. Nous ne pouvons plus tolérer de victimes de la route. Alors que notre pays dénombrait 183 morts et 18.758 blessés au premier trimestre 2021, les politiques parlent de fluidité et d'embouteillage. Trop souvent, les choix opérés sur le terrain ne profitent pas suffisamment à la sécurité routière.
Cette action s'est déroulée dans le sillage de mobilisations menées dans plusieurs villes de Flandre au même moment.