Suite aux réactions vives suscitées par le nouveau plan de circulation dans le quartier Lecharlier, le GRACQ de Jette réitère son soutien aux objectifs du plan Good Move : "les autorités communales doivent être à l'écoute de tous les habitants" !
À Jette, plusieurs projets liés au plan Good Move suscitent la controverse : notamment le plan de circulation Lecharlier et le contrat local de mobilité à Dieleghem à venir. Le GRACQ et le Fietsersbond ne cachent pas leur inquiétude quant à la direction que prennent ces débats : polarisation croissante, recours à des arguments idéologiques, à des caricatures, voire à des invectives.
Les cyclistes jettois·es ont donc tenu à s'adresser au collège communal pour réitérer leur soutien au principe des "quartiers apaisés" et aux objectifs du plan Good Move : dissuader le trafic de transit et renforcer la qualité des espaces publics. Une demande qui est bien loin de n'intéresser que les seuls cyclistes, comme ils le rappellent : "Les habitants des quartiers concernés ont droit à un espace public sûr et agréable et à une meilleure qualité de l’air". Plus de la moitié des ménages en région bruxelloise ne dispose d'ailleurs pas de voiture individuelle.
Le groupe revient également sur le plan de circulation Lecharlier : "Celui-ci implique de changer des habitudes de circulation parfois ancrées de longue date. Il est normal que certains soient perturbés ou déconcertés par ces changements. Mais il y a aussi de nombreux habitants qui sont favorables aux quartiers apaisés : nous vous demandons de ne pas les oublier ; nous pensons que les autorités communales doivent être à l’écoute de tous les habitants, et pas seulement de la frange la plus virulente qui tend parfois à dominer l’espace médiatique."
Alors que la commune a annoncé le démontage du dispositif le mercredi 26 octobre, le message du GRACQ est clair : la phase test doit être poursuivie jusqu’à son terme prévu, afin que les adaptations éventuelles puissent être basées sur des données objectives plutôt que sur des réactions émotionnelles. L’expérience démontre en effet qu’il faut jusqu’à 6 mois avant que les différents usagers adoptent de nouvelles habitudes.
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