Manu et Jean-François sont infirmiers urgentistes à la clinique André Renard d’Herstal. Mordus de vélo, ils effectuent près de 800 km par mois : pour les trajets, pour le plaisir. Et les voilà maintenant… “ambulanciers” à vélo! Concilier passion et boulot, n’est-ce pas le rêve de chacun ?

Jean-François, être “ambulancier à vélo”, c’est un rêve qui devient réalité ?
Oui ! En fait, c’est une idée qui a germé en 2000, mais j’ai pu entamer sa réalisation seulement à partir de 2008. Il a fallu réfléchir à de nombreuses choses avant de nous lancer une première fois sur le terrain : la répartition du poids sur le vélo, l’éclairage, le système d’alerte, notre équipement… Mais à force de persévérer, notre première intervention lors de Solidaris Day a été très concluante. Nous avons reçu le feu vert pour continuer sur notre lancée !

Quelle plus-value peut apporter un “BECam” lors d’un événement 
En fait, notez que nous n’intervenons que sur des grosses concentrations. Dans ces cas, la foule ne permet pas aux moyens lourds d’accéder à une personne blessée ou souffrante. D’autant plus que le bruit du moteur est souvent mal perçu… Le vélo est beaucoup mieux accueilli : il n’y a pas de barrière physique. De plus, il nous permet d’être légèrement plus haut que les gens, et donc d’être visibles. Cependant, nous insistons sur le fait que seuls, nous ne pouvons tout faire !

Justement, comment fonctionnez-vous avec l’ensemble de l’équipe ?
Il faut d’abord savoir que nos vélos sont équipés pour être complémentaires. Le premier contient le nécessaire pour les perfusions, le second apporte l’équipement utile à la réanimation. Notre capacité à nous rendre rapidement sur un lieu nous permet d’agir vite et de donner très rapidement un rapport médical circonstancié au médecin référent, qui prend alors les décisions nécessaires. Chacun son rôle : le médecin guérit, l’infirmier soigne !

Marie-Astrid Godefroid

19030 personnes soutiennent déjà le mouvement cycliste

Je soutiens le GRACQ